Le seuil

Le parc et les jardins d’un château en Seine-et-Marne…

Le seuil et le verger

Dès l’abord du site, je mets en place une grande structure végétale. Ondulante dans sa verticalité et dynamique par son tracé en courbe, elle accompagne l’arrivée sur le site tout en en retardant et scénographiant la découverte.

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En outre, cette structure vient lier les espaces qui marquent l’entrée et permet de redessiner le verger. Les ondulations de la topographie du lieu sont légèrement remodelées et mènent à un belvédère qui ouvre une fenêtre au-dessus du mur nord sur le paysage et sur l’allée de platanes.

Le verger s’inscrit dorénavant dans un bosquet destiné à la flânerie et aux parties de campagne. Il est encore jouxté par le bosquet fermier qui répond à des velléités pastorales évoquées dans le programme des maîtres d’ouvrage et pourrait héberger quelques chèvres, moutons et animaux de basse-cour.

Passé cet accueil, le visiteur est naturellement conduit le long de la perspective rectiligne jusqu’au château par des massifs et rocailles dont la souple végétation aux allures sauvages ondoie dans le vent. Ils dynamisent l’espace et, par contraste, font vibrer le minéral du bâti.