Je vous présente dans ces pages un travail de conception sur le parc, les jardins et les communs d’un château en Seine-et-Marne qui illustre ma démarche de paysagiste et les méthodes que j’ai déjà évoquées.
...
Il convient pourtant d’utiliser la modélisation 3D et le motion design en en connaissant les limites et les écueils. Cet outil intervient dans ma pratique seulement en fin d’avant-projet et après une conception au dessin à la main beaucoup plus libre, qui laisse à l’imaginaire toute la place nécessaire. Par ailleurs, je m’applique à éclairer le maître d’ouvrage qui pourrait croire qu’on lui présente par ce média le jardin tel qu’il sera. Tout flatteur que puisse être le rendu 3D, je ne saurais trop rappeler qu’il s’agit là d’une projection de principe et que, malgré l’expression réaliste et la richesse d’une banque numérique de végétaux, cet outil ne saura jamais rendre compte de la vitalité et de la diversité des formes, couleurs, odeurs, sensations, ambiances que procurent les hasards et les mystères de la nature et des transformations qu’opère le temps qui passe.
En revanche, la modélisation, en interrogeant chaque cm² du jardin et du bâti, me permet également d’ajuster mes conceptions au plus près de la réalité des mesures.