Le parc et les jardins d’un château en Seine-et-Marne…
Les écuries
Jusqu’ici, peu d’espaces aux usages historiquement définis les ont conservés et aucun usage réel nouveau n’est pensé pour leur succéder.
J’ai voulu mettre en résonance l’ensemble des espaces qui composent la moitié est du site. Ainsi, je reprends dans le verger et dans la cour des écuries la figure antique du tcharbagh déjà présente dans la composition du potager : un enclos au centre duquel une fontaine irrigue quatre carrés séparés par des allées minérales. Ici foisonne dans les préaux (parcelles surélevées) une végétation colorée et parfumée de roses et jasmins dont on profite à l’ombre de grands acacias....
Baignée d’une douce et fraîche ambiance, la composition esthétique du jardin s’enrichit des fragrances végétales, du bruissement de l’eau ou du chant des oiseaux.
Le potager
Le potager, réduit à quatre carrés de pelouse, a perdu jusqu’à son titre et est appelé « jardin français ».
Ainsi j’ai dessiné les bosquets du potager. Le mystère des allées resserrées et foisonnantes offre un parcours étrange aux visiteurs dans une atmosphère de conte tel que celui d’Alice au pays des merveilles....
Délimités par des mixed borders à la végétation exubérante et structurés par de petits arbres ornementaux, ces bosquets suivent le dessin historique du potager en lui donnant matière et épaisseur. Ils délimitent des espaces dans lesquels peuvent s’inscrire des jardins privatifs et intimes qu’il revient aux maîtres d’ouvrage de s’approprier en les aménageant selon leurs goûts et leurs besoins.