Le parc

Le parc et les jardins d’un château en Seine-et-Marne…

Le parc

Enfin, le parc se révèle tout en mouvement et en naturalité : le bois de la griffe, creusé, laisse pénétrer la lumière qui embrase et anime la nouvelle lisière.

...

Le tapis de lumière est un espace ouvert et marque le véritable centre du grand bosquet qu’est le parc. Il est délimité au sud par le serpentin végétal de la perspective dont l’ultime méandre s’échappe au-dessus du mur ouest à l’intérieur du bosquet de la barbotière. Les prairies fleuries créent une épaisseur horizontale et font vibrer par leurs couleurs et leurs ondulations dans le vent l’ensemble du parc. Les boqueteaux méridionaux filtrent la lumière du sud tout au long de la journée et les percées qui les séparent viennent cadrer les ondulations du paysage.

Partout, la végétation herbacée et arbustive qui couvre le sol multiplie les matières et les hauteurs pour animer l’horizontalité. Au dessin plus irrégulier du serpentin végétal (qui accompagne la perspective ondulante et franchit le mur) s’ajoutent les dynamiques des percées du bois de la griffe. Celles-ci s’interprètent comme l’intériorité du jardin qui tend vers le paysage mais également comme le paysage cherchant à pénétrer le jardin. Enfin, les boqueteaux méridionaux qui filtrent la lumière et axent les vues extérieures en créant des cadres, offrent simultanément, depuis les abords, des ouvertures et des débordements végétaux qui sont autant de signaux et d’appels à pénétrer le site.